BATAILLE DU CAP ESPÉRANCE
Indication des batailles navales qui se sont déroulées à proximité direct de Guadalcanal.
Date 11 au 12 octobre 1942
Lieu Cap Espérance, nord de Guadalcanal, îles Salomon
Issue Victoire Alliée
Belligérants
États-Unis Empire du Japon
Forces en présence
4 croiseurs, 5 destroyers 3 croiseurs, 2 destroyers
Pertes
1 destroyer coulé 1 croiseur coulé, 1 destroyer coulé
1 croiseur endommagé 1 croiseur endommagé
1 destroyer endommagé
La bataille du cap Espérance est une bataille navale de la Guerre dans le Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale, qui a eu lieu durant la nuit du 11 au 12 octobre 1942 au cap Espérance, à l'entrée du chenal entre Guadalcanal et l'île de Savo dans les îles Salomon.
Cette bataille, originalement connue sous le nom de deuxième bataille de Savo, qui a opposé la Marine impériale japonaise et la Marine américaine, s'inscrit dans la suite d'affrontement qui opposèrent les forces japonaises et Alliées pour le contrôle des eaux de Guadalcanal duquel dépendait la capacité de débarquer des troupes nouvelles sur l'île et de gagner la bataille terrestre de Guadalcanal.
Après la bataille des Salomon orientales, le porte-avions Enterprise gravement endommagé dut quitter les îles Salomon pour réparation à Pearl Harbor où il arriva le 10 septembre 1942. Ses escadres aériennes avaient été réparties entre le Wasp et le Hornet, vu le manque criant d'avions pour la campagne des Salomon.
Cependant, la pression japonaise sur les îles continuait à s'accroître, notamment avec l'arrivée de sous-marins japonais. Le 31 août, le porte-avions Saratoga fut torpillé par un sous-marin japonais au sud-est de Guadalcanal. Bien que les dommages fussent légers, tout le système électrique du porte-avions est hors d'usage et le Saratoga fut inutilisable pendant trois mois.
Alors que le Hornet et le Wasp forment maintenant le cœur des forces navales alliées dans les Salomons, la Task Force est attaqué par deux sous-marins japonais le 15 septembre, alors qu'elle couvre un transport vers Guadalcanal. Le Wasp est touché par trois torpilles au plus mauvais moment : alors qu'il vient de lancer une vague d'avions et que ses conduites sont pleines de carburant. Les incendies et les explosions deviennent vite incontrôlables, et en moins d'une heure, l'ordre d'abandonner le navire est donné.
Le Hornet, qui échappa de justesse à une torpille qui endommagea le cuirassé North Carolina, était le dernier porte-avions américain opérationnel dans le Pacifique.
La bataille du cap Espérance est une bataille navale de la Guerre dans le Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale, qui a eu lieu durant la nuit du 11 au 12 octobre 1942 au cap Espérance, à l'entrée du chenal entre Guadalcanal et l'île de Savo dans les îles Salomon.
Cette bataille, originalement connue sous le nom de deuxième bataille de Savo, qui a opposé la Marine impériale japonaise et la Marine américaine, s'inscrit dans la suite d'affrontement qui opposèrent les forces japonaises et Alliées pour le contrôle des eaux de Guadalcanal duquel dépendait la capacité de débarquer des troupes nouvelles sur l'île et de gagner la bataille terrestre de Guadalcanal.
Après la bataille des Salomon orientales, le porte-avions Enterprise gravement endommagé dut quitter les îles Salomon pour réparation à Pearl Harbor où il arriva le 10 septembre 1942. Ses escadres aériennes avaient été réparties entre le Wasp et le Hornet, vu le manque criant d'avions pour la campagne des Salomon.
Cependant, la pression japonaise sur les îles continuait à s'accroître, notamment avec l'arrivée de sous-marins japonais. Le 31 août, le porte-avions Saratoga fut torpillé par un sous-marin japonais au sud-est de Guadalcanal. Bien que les dommages fussent légers, tout le système électrique du porte-avions est hors d'usage et le Saratoga fut inutilisable pendant trois mois.
Alors que le Hornet et le Wasp forment maintenant le cœur des forces navales alliées dans les Salomons, la Task Force est attaqué par deux sous-marins japonais le 15 septembre, alors qu'elle couvre un transport vers Guadalcanal. Le Wasp est touché par trois torpilles au plus mauvais moment : alors qu'il vient de lancer une vague d'avions et que ses conduites sont pleines de carburant. Les incendies et les explosions deviennent vite incontrôlables, et en moins d'une heure, l'ordre d'abandonner le navire est donné.
Le Hornet, qui échappa de justesse à une torpille qui endommagea le cuirassé North Carolina, était le dernier porte-avions américain opérationnel dans le Pacifique.
Le torpillage de l’USS Wasp le 15 sept.-13 1942. Le Hornet restait le dernier porte-avions américain en état dans le Pacifique pendant les réparations du Saratoga et de l’Entreprise.
Le Tokyo Express de Rabaul continuait, quasiment toutes les nuits, à débarquer des hommes et du matériel sur Guadalcanal et à bombarder l'aérodrome de Henderson.
Pourtant, le 7 octobre 1942, la Task Force 64 du contre amiral Norman Scott avait quitté Espiritu Santo dans les Nouvelles Hébrides et arriva dans les Salomon le 9 octobre.
La Task Force était constituée de deux croiseurs lourds (San Francisco et Salt Lake City), deux croiseurs légers (Boise et Helena) et de cinq destroyers, et avait été entraînée par Scott au combat de nuit.
Le 11 octobre 1942, une escadre sous les ordres du contre amiral Aritomo Goto constituait le Tokyo Express de ce jour là, en route pour bombarder l'aérodrome de Henderson. Vers 23h30, l'escadre rencontra la TF 64 de Scott.
Scott avait développé une méthode consistant à illuminer généreusement la zone de bataille avec les projecteurs des destroyers et des fusées éclairantes.
L'escadre japonaise fut surprise et perdit en quelques minutes le croiseur Furutaka et le destroyer Fukubi, tandis que le navire amiral, le croiseur Aoba, était sérieusement endommagé. Le croiseur Boise et le destroyer Duncan furent endommagés, ce dernier finissant par couler le jour suivant.
Cette bataille fut une victoire américaine, mais celle-ci était basée sur une tactique d'illumination qui n'était pas sans risque puisqu'elle signalait aussi bien les navires américains à l'ennemi qu'elle les aidait à combattre. Cette tactique montrerait ses dangers lors des batailles suivantes dans les îles Salomon, la bataille des îles Santa Cruz et la bataille navale de Guadalcanal.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 3 autres membres